La Panigale et l’Audi
La version révisée de La cigale et la fourmi, de notre inspiré P-A!

Le motard, ayant ridé tout l’été,
Se trouva fort dépourvu
Quand la neige fut venue :
Pas un seul petit morceau
De piste ou de circuit.
Il alla crier famine
Chez la voiture sa voisine,
Lui priant de lui prêter
Quelque sensation pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
“Je vous paierai, lui dit-il,
Avant l’août, foi de biker,
Intérêt et ride amicale. «
Le caisseux n’est pas prêteux :
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-il à cette emprunteuse.
– Nuit et jour à tout venant
Je ridais, ne vous déplaise.
– Vous pilotiez ? J’en suis fort aise.
Eh bien! Marchez maintenant.