Huile, Pneus et Printemps : la Grande Comédie des Motards

15 ou 16 mars? Minérale ou synthétique? Michelain ou Bridgestone? Le débat est lancé!

Chaque année, sitôt la neige fondue et que le soleil se décide enfin à pointer le bout de ses rayons, les motards s’apprêtent à reprendre la route. Mars taquine le motard et fournit alors quelques avant-goûts de saison moto. Avant de savourer le doux grondement de leurs engins, les motards se réunissent sur les groupes Facebook pour un rituel incontournable : les interminables discussions sur l’huile et les pneus.

On dirait que la question de l’huile moteur est aussi épineuse qu’un sommet du G7 à l’ère Trump. « Moi, cette saison, je choisis la minérale ! » s’exclame Luc, persuadé d’avoir décroché le Saint-Graal. Aussitôt, Max corrige : « Tu plaisantes ? Il n’y a que la synthétique qui vaille, sinon ton moteur va rendre l’âme au moindre frisson printanier ! » À partir de là, la bataille fait rage, chacun défendant fermement sa position comme s’il en allait de sa survie; Comme si le moteur de leurs montures avaient des sentiments et qu’il allait soudainement leur en tenir rigueur.

Puis, suit l’échange passionné sur les pneus. « Bridgestone, imbattable niveau adhérence ! » jure Julie d’un air convaincu. « Rien ne surpasse Michelin pour la tenue de route ! » rétorque Yves, certain de détenir la vérité ultime sur le grip. Les conversations s’échauffent alors comme un pneu arrière en plein burn-out.

Comme chaque année, la question légale refait surface : « Mais alors, à partir de quand peut-on rouler sans craindre de se faire coller par la police ? » Chacun sait bien que la période obligatoire des pneus d’hiver prend fin le 15 mars au Québec. Pourtant, il se trouve toujours quelqu’un pour remettre l’interprétation de la règle en question: « Le 15 mars est permis… Non c’est le 16… ».

Au bout du compte, il est rare d’avoir l’asphalte complètement libre avant avril, puisque l’hiver a souvent un dernier mot à dire… Et finalement, quand tout le monde est à court d’arguments, nos motards tombent d’accord sur une évidence : il est plus que temps d’aller partager une bonne bière.

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