La simplicité me manque!
Arnold nous partage sa vision de la vie, des défis que nous avons à apprécier la simplicité dans ce billet qui résonne à nos oreilles de jeunes et moins jeunes motards…Si chacun s’arrêtait un instant pour une petite réflexion?
C’est de ta faute Marc-Antoine, si ce matin je philosophe sur ma vie de quinquagénaire devant mes toasts et mon bol de fruit.
Habitués que nous sommes à voir la performance s’immiscer dans chaque interstice de nos existences, nous ne nous rendons plus compte à quel point cette notion a pris le contrôle de nos vies. Mais au très récent souvenir de notre sortie en Honda SCL500, je me rends compte que la simplicité d’une petite machine a le pouvoir de nous faire décrocher de ce satané crédo symbole d’une société où le toujours plus rime avec toujours mieux.
Le monde de la moto n’échappe pas aux dictats de la consommation. En plus de devoir adhérer aux codes du style de la monture que nous choisissons (tenue vestimentaire, accessoirisation, langage…) les motos se sont étoffées de cylindrées toujours plus grosses, de packages électroniques de plus en plus sophistiqués ainsi que d’accessoires Hi-tech visant à rendre le pilotage plus efficace; Mais à quel prix.
Le but? Nous faire sentir exceptionnels, capables de franchir les obstacles plus facilement, de rouler plus vite et en somme d’être plus performants, en quelque sorte!
Mais voilà, est-ce que tout cela nous rend vraiment plus heureux? Le bonheur n’est pas affaire de performance à tout prix, il me semble. Et je ne dis pas là que certaines personnes ne trouvent pas de joies et de bonheurs du fait de performer sur une moto ou dans leur vie. Non, ma réflexion en ce beau matin de septembre,puisque je suis en congé, me ramène à ce moment où j’ai essayé une moto simple, accessible, dynamique qui m’a fait du bien à l’âme, car dès sa prise en main il m’a semblé y retrouver une amie. Pas besoin de nous prouver quoique ce soit, simplement communier en toute simplicité.
Je pense qu’il est plus a cet endroit mon bonheur de cinquantenaire, dans les choses simples et vraies. Celui que je sais faire sans artifice et surtout qui ne m’offre pas l’opportunité de montrer au reste de la planète que je suis le performeur que cette société attend.
Maintenant que c’est dit, passons à l’écriture du compte rendu de la SCL500 dans un petit article à venir.
Salut mes amis et merci de m’avoir lu!