Hip Hip Hip Ural!

Début du mois de mars 2019, il ne fait pas chaud au Québec à cette époque de l’année! C’est le moment idéal pour faire passer un petit quiz de connaissances générales à Marc-Antoine, en extérieur dans le coin du mont St-Grégoire.

Plaçons le thème: 1941, événements de cette année là. Bien sûr, mes talents d’animateur de quiz n’ayant d’égal que mes talents de chanteur, l’ensemble n’a pas sembler impressionner mon camarade et j’ai bien dû me résoudre à lui faire part de la raison de ce petit jeu en extérieur.

Plein feux sur la rencontre avec Maxime et sa moto d’hiver, un Ural Patrol 2006 de couleur blanc et brun, résultat d’une généreuse couche d’huile appliquer sur la carrosserie par son propriétaire afin de protégé cette dernière des assauts de l’hiver Québécois lors de ses sorties en climat hostile.

Un Ural, c’est à mes yeux le genre de moto que l’on aime ou pas! Sans même l’avoir essayer. Non juste de même, sans fondement et sans plus d’arguments! Il y a ceux qui en rêvent. J’en connais, ils n’ont même pas le permis moto dans certains cas et d’autres tel que moi que ce véhicule laisse plutôt froid.

Alors quoi de mieux que de laisser un passionné nous parler de cet objet et peut-être d’en changer ma perception.

Voici quelques specs et infos qui ne se retrouvent pas au vidéo tirés de la brochure Ural 2019.

  • Fabricant: Ural Russian Motorcycle
  • Moteur : 2 Cylindre à plat de type boxer refroidi par air
  • Cylindrée: 745 CC
  • Puissance : 40 CH pour 38 lb-pi de couple
  • Carburation : Injection
  • Vitesse max selon le constructeur: 105 km/h
  • Allumage électronique
  • Boite: 4 rapports avec marche arrière
  • Poids en état de marche: environ 400 kg
  • Traction : Une ou deux roues motrices (Débrayable) selon le modèle
  • Freins à disques au trois roues et ABS

La rencontre est intéressante, Maxime connait bien l’histoire de la machine et nous voyons sur son visage le réel plaisir que se dernier éprouve a piloter cet engin. La sienne est une édition de 2006. Elle n’a pas nécessairement tout les raffinements modernes mais chose certaine, un simple coup de kickstart et l’aventure est au rendez-vous.

Nous n’aurons pas le loisir de pouvoir la piloter car malgré que nous avions prévu le coup (casque, gant et manteau), le froid lors du tournage a eu raison de nos ardeurs et c’est en tant que passager que nous avons, Marc-Antoine et moi à tour de rôle, fait un tour de machine.

Frein à tambour, sur les plus vieux modèles. Les plus récents obtiennent 3 disques!

Force est de constater que rider un Ural n’est pas nécessairement une tâche facile. Sans contre-poids dans le panier il ne faut pas se laisser malmener en courbe. Le pilote doit se rappeler qu’il pilote un side et que d’autres forces sont en jeu que celle liée au pilotage d’une moto.

À deux, là encore, c’est une autre poutine et le pilote devra adapter ses comportements au poids et à l’habileté de son chargement. Bien sûr le non-initié que je suis à eu le droit à son petit wheelie de panier mais le tout en sécurité. C’est une expérience fun mais un peu déstabilisante!

Pour le reste, un bruit particulier, très mécanique, une autre perspective de la route, un confort surprenant dans la boîte et un espace pour les jambes plus que suffisant. Le défi sera d’en descendre mais je vous épargne les détails…

Alors, le tour en Ural, check! Est-ce que j’en aurais un? Toujours pas. Mais il me laisse moins froid et surprise! Moi aussi j’arborais un large sourire au retour de ma ride.

Maxime, grand V à toi, rideur du froid et merci de ta participation!

À propos de l'auteur(e)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *